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Accident Nucléaire de Fukushima - Japon

L'accident nucléaire de Fukushima, aussi appelé catastrophe nucléaire de Fukushima, est un accident industriel majeur survenu au Japon après le tsunami du 11 mars 2011. 

 

La centrale nulcléaire de Fukushima avant l'accident
La centrale nulcléaire de Fukushima avant l'accident

 

Il s'agit de la deuxième catastrophe de centrale nucléaire de l'histoire classée au niveau 7, le plus élevé sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl (1986), en particulier par le volume important des rejets radioactifs dans l'océan Pacifique. L'accident nucléaire de Fukushima est ce qu’on appelle au Japon un Genpatsu-shinsai, un accident combinant les effets d'un accident nucléaire et d'un séisme. Le tsunami consécutif au séisme a mis hors service le système de refroidissement principal de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, entraînant la fusion des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 ainsi que la surchauffe de la piscine de désactivation du réacteur 4

 

Fukushima juste aprés le tsunami de Mars 2011
Fukushima juste aprés le tsunami de Mars 2011


Description de l'accident



Le vendredi 11 mars 2011 à 5 h 46 min 23 s UTC, soit 14 h 46 min 23 s heure locale, a lieu le plus important séisme mesuré au Japon. Son épicentre se situe à 130 km à l'est de Sendai, chef-lieu de la préfecture de Miyagi, dans la région de Tōhoku, situé à environ 300 km au nord-est de Tokyo.

Le séisme a entraîné un arrêt automatique des réacteurs en service, la perte accidentelle de l'alimentation électrique et le déclenchement des groupes électrogènes. L'observation d'émissions de xénon, avant même la première dépressurisation volontaire du 1er réacteur, indique des dommages structurels probables dans la partie nucléaire des installations immédiatement après le séisme.


Fukushima, les jours qui ont suivis les expolosions des réacteurs
Fukushima, les jours qui ont suivis les expolosions des réacteurs


Cinquante-et-une minutes plus tard, un tsunami provoqué par le tremblement de terre aborde la côte orientale. La vague atteint une hauteur estimée à plus de 30 m par endroits (15 m à la hauteur de la centrale13), parcourant jusqu'à 10 km14 à l'intérieur des terres, ravageant près de 600 km de côtes et détruisant partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires.

À la suite du tsunami provoqué par le séisme, des groupes électrogènes de secours sont tombés en panne. Des débris ont pu obstruer des prises d'eau. Ces défaillances, couplées à plusieurs erreurs humaines aussi bien de fond que pratiques, ont causé l'arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés. Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit la fusion totale du cœur d'au moins deux réacteurs nucléaires puis d'importants rejets radioactifs. 

 

Fukushima au mois de Septembre 2011
Fukushima au mois de Septembre 2011

Scénario d’accident en synthèse


Le scénario d’accident communément admis par la communauté scientifique est celui dans un premier temps d’une perte des alimentations électriques externes au site des réacteurs à la suite du séisme, suivie dans un second temps d’une perte de la source froide et des alimentations électriques internes de secours à la suite du tsunami.

Sans possibilité de refroidissement, les cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 et les assemblages de combustible usé entreposés dans les piscines de ces réacteurs ainsi que dans celle du réacteur 4 subissent une augmentation importante de température jusqu’à dépasser des valeurs critiques au-delà desquelles la gaine enveloppant les pastilles de combustible se désagrège, puis le combustible lui-même fond.


Fukushima au mois de Mars 2012
Fukushima au mois de Mars 2012

Les dépressurisations entreprises volontairement par l’exploitant pour limiter la pression dans l’installation conduisent aux premiers rejets de produits radioactifs dans l’environnement. Des incendies suivis d’explosions vont contribuer à ruiner définitivement les installations et relâcher des quantités massives d’effluents radioactifs gazeux qui seront suivies par d’importantes masses d’effluents radioactifs liquides à la suite des lâchers d’eau entrepris par l’exploitant pour tenter de refroidir l’installation

 

Fukushima en Juin 2015
Fukushima en Juin 2015

 

Fukushima après 9 ans...Mars 2020
Fukushima après 9 ans...Mars 2020


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